Making faces, Amy Harmon
Titre : Making faces
Auteur : Amy Harmon
Ambrose Young was beautiful. He was tall and muscular, with hair that touched his shoulders and eyes that burned right through you. The kind of beautiful that graced the covers of romance novels, and Fern Taylor would know. She'd been reading them since she was thirteen. But maybe because he was so beautiful he was never someone Fern thought she could have...until he wasn't beautiful anymore.
Making Faces is the story of a small town where five young men go off to war, and only one comes back. It is the story of loss. Collective loss, individual loss, loss of beauty, loss of life, loss of identity. It is the tale of one girl's love for a broken boy, and a wounded warrior's love for an unremarkable girl. This is a story of friendship that overcomes heartache, heroism that defies the common definitions, and a modern tale of Beauty and the Beast, where we discover that there is a little beauty and a little beast in all of us.
Mon avis :
Je poursuis mes bonnes résolutions en continuant à lire en version originale. Je dois dire que si je n'avais pas lu certains avis plus qu'élogieux sur ce livre, je ne l'aurais probablement jamais lu. La couverture ne m'inspirait guère, j'avais peur de me retrouver face à une énième romance érotique de mauvais goût et cela aurait été une grossière erreur car ce livre n'est rien de tout ça mais tellement plus !
On découvre Ambrose Young, l'un des personnages principaux, décrit comme le beau gosse du lycée à qui tout réussit, surnommé "Hercule" pour ses résultats au combat de lutte. Et puis, il y a Bailey, condamné à rester dans un fauteuil roulant à cause d'une dystrophie musculaire et sa cousine Fern qui l'aide autant qu'elle peut. Elle se trouve ingrate et aime en secret Ambrose. Suite aux évènements du 11 Septembre, Ambrose décide de s'engager dans l'armée avec quelques-uns de ses amis mais quand il revient de la guerre, il est défiguré.
J'ai eu un peu de mal au début de ma lecture : il a fallu que je m'habitue au style d'écriture de l'auteur et pour tout vous dire l'intrigue démarre doucement, très doucement. Mais après avoir terminé ma lecture, je trouve que cela était nécessaire pour nous familiariser avec les personnages. Même avec la barrière de la langue qui m'empêchait de tout comprendre, je me suis laissée happée par cet univers et ses personnages : dès qu'Ambrose est rentré d'Iraq, je n'ai pas pu lâcher le roman avant la fin.
Difficile de rester insensible à l'histoire : j'ai tour à tour rit et pleuré à chaudes larmes. J'ai eu même envie d'arrêter ma lecture à un certain moment tant les évènements décrits étaient durs à encaisser mais je n'ai pas pu m'y résigner.
Le genre de livres qui vous marque pour longtemps !
Note : 5/5