99 cercueils, David Wellington
Edition Milady
468 pages
Résumé :
Laura Caxton s'était juré de ne plus jamais affronter de vampires. On sait ce que deviennent les bonnes résolutions... À Gettysburg reposent cent cercueils. Quatre-vingt dix-neuf contiennent des vampires dont on a ôté le coeur. Le dernier est vide. Ces coeurs ont le pouvoir de ramener à la vie une armée de soldats assoiffés de sang. Le dernier vampire s'en est-il emparé ? Au péril de sa vie, Caxton va protéger la ville de l'invasion massive des forces du mal.
Mon avis :
Cela fait désormais un moment que j'ai lu le premier tome "13 balles dans la peau" mais j'en garde un excellent souvenir. Pourtant sans que je sache vraiment pourquoi, j'ai laissé la suite un long moment dans ma PAL. Grossière erreur, car ce deuxième tome est encore meilleur que le premier.
Des vampires sanguinaires, la guerre de Sécession
Si vous cherchez de gentils vampires qui tombent fou amoureux d'adolescentes, passez votre chemin car les vampires de David Wellington sont de véritables monstres assoiffés de sang. D'ailleurs Laura Caxton se souvient comme si c'était hier de sa précédente mission et doit encore panser les blessures de ses pertes. Alors quand elle reçoit des nouvelles d'Arkeley lui demandant de rempiler, elle refuse sans savoir que le choix ne lui appartient déjà plus.
Un deuxième tome excellent qui mêle habilement histoire d'horreur avec une petite touche d'histoire, car cette fois l'intrigue se passe à Gettysburg, ville stratégique de la guerre de Sécession. En effet, sur un chantier de fouilles archéologiques, pas moins de 99 cercueils de vampires sont mis à jour et un centième cercueil vide et complètement détruit : que renfermait-il ?
David Wellington élève la barre très haut avec pas moins d'une centaine de vampire : des combats bien sanguinolents, des vampires assoiffés de sang… il ne m'en fallait pas plus pour dévorer ce livre en une après midi. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est qu'une nouvelle vision du vampire nous est offerte : le centième vampire nous fait nous interroger sur les valeurs morales et les sentiments qu'ils peuvent éprouver contrairement à ce qu'on pensait dans le premier tome. En effet, le centième vampire parle, il possède une certaine éthique (il ne veut pas frapper les femmes) et peut à son aise manipuler les gens sans éprouver le besoin de les massacrer : de quoi s'interroger sur cette espère ?
Le roman est entrecoupé de lettre de soldats de la guerre de Sécession : une série qui nous permettra de comprendre comment ces cents vampires se sont retrouvés enfermés dans cette crypte et qui est le vampire numéro 100. Le personnage de Laura Caxton m' a une fois de plus enchanté, elle n'a rien à envier à Anita Blake et est, à bien des égards, supérieure à celle-ci : elle apparaît dans ce tome comme la digne héritière d'Arkeley et j'ai un peu eu l'impression d'une passation de pouvoir entre les deux personnages. Seul petit bémol, celui de ne pas avoir vu Arkeley autant que je l'aurais aimé.
Un excellent tome, mais attention âme sensible s'abstenir !
Note :
Quelques mots sur l'auteur : Davis Wellington
David Wellington est né à Pittsburgh en Pennsylvanie en 1971. Il a fait son université à Penn State où il a obtenu un MFA en écriture créative.
Il habite à New York avec sa femme Elisabeth.
Il s'est fait connaître en 2004 en publiant, sur un blook, une série sur les zombies (Monster Island). L'intrigue fut écrite en publiant les chapitres à un rythme de trois fois par semaine.
Sous le nom de David Wellington, il écrit des romans d’horreur acclames par les critique. Ainsi, ses sagas Vampire Story (bientôt un cinquième tome) et Zombie Story (trois tomes pour le moment) sont de plus en plus connues.
Sous le nom de David Chandler, il s’est lancé dans la Fantasy. La trilogie des sept Lames est sa première incursion dans l'imaginaire.
Il avoue avoir entrepris l'écriture de la trilogie Les Sept Lames pour apaiser le gamin de treize ans qui sommeille toujours en lui, et qui
tenait à rendre hommage aux œuvres de Fantasy et de
science-fiction qui ont bercé son enfance.