Je l'aimais, Anna Gavalda
Résumé :
On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier.
On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder... " A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort.
À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
Mon avis :
Encore une fois, encore une auteure très connue que je ne connaissais pas du tout ! Et bien ce roman ne m'a pas vraiment donné envie de creuser plus avant dans sa bibliographie.
Bien que le style d'écriture soit plaisant, la façon dont le récit est organisé est assez déconcertant : au départ, je ne comprenais strictement rien et il faut de nombreuses pages avant d'arriver à établir les liens qui unissent les différents protagonistes de l'intrigue. Pour bien tout comprendre, je crois qu'il m'a fallu la moitié du roman et après on est parti dans les souvenirs du grand père sans savoir ce que ça apporté à l'histoire. Je ne suis pas du tout rentrée dans le livre, les personnages ne m'ont pas ému au contraire je les trouvé fade et sans intérêt ce qui a énormément contribué à ma déception.
J'ai terminé le livre en me disant "ben oui, et alors ?" : on est pas plus avancé que quand on a commencé le livre, en tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. Une grosse déception !
Note :
Quelques mots sur l'auteur : Anna Gavalda
Après avoir grandi en Eure-et-Loir dans une atmosphère folklorique, Anna Gavalda est envoyée en pension, à l'âge de quatorze ans, à la suite de la séparation de ses parents. Un parcours scolaire littéraire classique : hypokhâgne suivie d’une maîtrise de lettres modernes à la Sorbonne. Anna lit beaucoup et aime écrire.
Elle exerce divers petits boulots (serveuse, caissière...) avant de décider d’envoyer sa candidature à Madame Figaro. Elle y témoigne pour un dossier sur les enfants de parents divorcés. Profitant du calme de la Seine-et-Marne, elle cumule les métiers de chroniqueuse pour le Journal du Dimanche, de professeur de français et d'assistante-vétérinaire. Elle est également mère de deux enfants.
L’aventure littéraire commence réellement en 1992, année où elle devient lauréate France Inter pour "La Plus Belle Lettre d’amour". Dans la foulée, elle rafle la mise à de nombreux concours de nouvelles et essaie de se faire publier sans succès. Finalement, Le Dilettante lui offre sa chance.
"Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part", son premier recueil, obtient le Grand Prix RTL-Lire en 2000. Il sera réimprimé douze fois (200 000 exemplaires écoulés en France) et traduit dans 27 pays. En 2002 paraîtra son premier roman, "Je l'aimais", adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2009. Suivront un roman pour adolescents en 2002 et son grand succès, "Ensemble, c'est tout" en 2004, adapté au cinéma par Claude Berri.
Aujourd'hui, divorcée avec deux enfants, Anna Gavalda vit à Melun, où elle est documentaliste à mi-temps dans un collège. Elle est également chroniqueuse pour le magazine Elle.