1984, Georges Orwell
Résumé :
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face.
BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.
Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.
Mon avis :
Ma LC du 7 Novembre 2012 avec....
J'ai profité de cette LC pour lire ce livre, inscrit dans la liste du challenge ultime et si il y a une chose à savoir, c'est que je m'attendais pas du tout à cela !
Georges Orwell dessine avec cette dystopie un monde tel que celui qui aurait pu se dessiner après la seconde guerre mondiale si Hitler ou Staline s'était emparé du pouvoir : une société totalitaire ou les besoins de la population, son travail, sa vie tout simplement est régie par un parti politique à la tête de laquelle se trouve une personne charismatique et qui apparait comme le leader incontestable de cette société ! Ici cette personne est Big Brother et le Parti régit la vie de tout les citoyens : les télécrans les surveillent en permanence et contribuent à leur endoctrinement quotidien !
Les descriptions de cette société m'ont rappelé mes cours d'histoire du collège où la société Stalinienne était décrite : le rationnement des denrées, un travail sous payé pour tous (pour éviter l'oisiveté), la pauvreté, l'endoctrinement, l'espionnage... tout est parfaitement décrit par le narrateur Winston Smith qui nous énonce de manière brutale et choquante son quotidien dans ce monde avec toujours en arrière fond, la maxime du Parti :
"La guerre c'est la paix,
la liberté c'est l'esclavage,
l'ignorance c'est la force"
On pourrait croire que la lecture puisse être ennuyante mais pas du tout, l'auteur réussit le pari impossible de nous tenir en haleine, on suit Winston dans ces pérégrinations avec dans la tête l'idée qu'une telle chose n'a jamais et ne pourra jamais existé. Malheureusement, on sait qu'une telle chose a existé et pourrait exister si nous n'usons pas de notre droit de vote à bon escient !
Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage principal Winston, il m'est apparu comme un reflet celui de la société qu'il décrit mais pas comme une personne à part entière : le manque d'émotion forte sans doute ! J'ai lu la première partie du roman assez vite mais j'avoue avoir stagné un long moment dans les interminables passages du livre de la Fraternité, organisation résistante au Parti ! Heureusement la fin a rattrapé ce passage à vide et m'a profondément surprise !
Une lecture très instructive que je conseille à tout le monde !
Note :